mardi 25 août 2009
Banlieuz'Art Revival
En attendant la futur compile Banlieuz’Art, coup de projecteur sur l’actualité de chacun. Aujourd’hui, les deux Ex tauliers de la section chant de BZ, j’ai nommé Andrew H et Joe Lucide.
Après avoir secoué l’Espace Jemmapes à coup de morceaux électriques, nos deux Mc’s sont plus décidé que jamais à se lancer en solo. En solo ne veut pas dire forcément séparation puisqu’un projet commun est également prévu. Autrement dit, l’actu est plutôt chargé pour les deux compères à en croire Joe Lucide.
« Actuellement je bosse sur mon solo pour lequel j’ai enregistré quelques morceaux [dont le fameux morceau éponyme Joe Lucide] et on bosse avec Andrew sur notre projet clan Babtou Timal .L’album sera un mélange de rap avec une touche de ragga apporté par Andrew.Les textes sont conscient et abordent des thèmes originaux. On veut vraiment transmettre un message. On a aussi convaincu un magazine [Nos Arts] de faire notre portrait et je devrai apparaitre sur une compile qui sortira d’ici fin Décembre ». Et le solo dans tout ca ? « Pas encore de nom mais ca va être lourd ! J’ai déjà commencé à enregistrer »
Pour juger sur pièce, un nouveau myspace a vu le jour pour présenter les deux ex trublions de BZ : http://www.myspace.com/andrewhjoelucide
En plus comme on n’est pas chien et si t’as la flemme de cliquer, un morceau en preview est disponible ici.
Nous Chez Bordel Inc, on apprécie le dynamisme et la motivation, l’humour décalé et la complémentarité des deux Mc’s. Donc qu’un seul mot à dire, SUPPORT !
Zayyad
lundi 17 août 2009
L'attaque des Clones
01. W.A.R.R.I.O.R.
02. We Know All About U
03. Story Of St.Ockwell
04. The Muzik
05. In G.O.D We Trust (Gold, Oil & Drugs)
06. Bone Of My Bones
07. Guess We’ll Always Have NY
08. Im Ur Future X Wife
09. Smiles & Cyanide (feat Ms Streamz)
10. When It Rains
11. Don’t Fart On My Heart
« Oh Putain ils ont cloné Santigold !!! Ils lui ont filé un petit paquet d’ecstasy, lâchée dans les rues de London et au final ca a donné Ebony Bones ! »
Si on voulait être réducteur et de mauvaise foi, on aurait résumé Ebony Bones comme ca. Vous auriez regardé la pochette, écouté Guess We'll always have NY .Vous auriez approuvé et tracez votre chemin. Cela aurait donné lieu à la chronique la plus courte de l’histoire et peut-être une place au Guinness des records pour son auteur.
Seulement Ebony Bones est un peu plus que la version cloné de Santi. C’est ça version 2.0 !
Plus brute et attifée comme une Paris Hilton ayant trouvée le chemin de sa salle de bain à 20 ans (notez la coiffure en forme d’os !), on est forcément attiré par le phénomène. Là où Santigold emmenait un torrent d’énergie, Ebony vous emmène une tornade. Normal pour une jeune fille se revendiquant du Post Punk et qualifié de « Beyonce Punk » pour sa capacité à secouer les scènes du monde entier.
L’introduction du fameux W.A.R.R.I.O.R annonce d’emblé la couleur. Une annonce à provoquer l’infarctus chez mamie, un riff de guitare bien venu et une voix dangereusement familière. Pour ce titre, Ebony verse dans le classique. La démarcation (ou le charme parce qu’il faut reconnaitre que je l’aime bien hein ?) n’opère qu’après coup. Elle opère au moment ou Ebo’ commence à nous faire danser des claquettes dans une ambiance des plus oppressantes ( We know all know about you).
Et si elle savait vraiment tout après tout ?
Elle sait à coup sûr comment faire remuer dans les chaumières avec les toniques Story of St Okwell et The Muzik. Tout l’album est globalement dopé à la folle énergie de la petite anglaise. Capable avec une trompette pitchée et une histoire de pluie, de vous retourner le crâne (When It Rains), de désespérer la gente masculine sur une ambiance minimaliste (Im Ur future X Wife).Ou peut-être préféré vous une ambiance Spank Rockienne avec une Ms Streamz qui n’est pas sans rappeler Amanda Blankkk.. Partout on est bousculé par cette musique et ces chœurs tantôt angoissants ou énergisants. Si vous ne souhaitez pas vous endormir: oubliez la Red Bull et testez Ebo’ Sound ! (petite diatribe anti Red Bull casé et don de publicitaire detected !)
Pour conclure on peut dire que cet album offre à boire et à manger. La personnalité de cette future grande artiste ne peut laisser indifférent. Et son Swag comme on dit maintenant ne pouvait qu’avoir sa place dans ces colonnes. Comme dit Rémi, ça mettra un peu de couleur à ce foutu blog avec sa jolie pochette !
vendredi 14 août 2009
Wu Tang Clan : Chamber Music
3. The Abbot [feat. RZA]
4. Harbor Masters [feat. Ghostface Killah, AZ and Inspectah Deck]
5. Sheep State [feat. RZA]
6. Radiant Jewels [Raekwon, Cormega and Sean Price]
7. Supreme Architecture [feat. RZA]
8. Evil Deeds [feat. Ghostface Killah, RZA and Havoc]
9. Wise Men [feat. RZA]
10. I Wish You Were Here [feat. Ghostface Killah and Tre Williams]
11. Fatal Hesitation
12. Ill Figures [feat. Raekwon, M.O.P. and Kool G Rap]
13. Free Like ODB [feat. RZA]
14. Sound The Horns [feat. Inspectah Deck, Sadat X and U-God]
15. Enlightened Statues [feat. RZA]
16. NYC Crack [feat. RZA]
17. One Last Question…
Le Wu Tang est une institution dans le monde du Hip Hop. Impossible de passer à coter de son aura. Comme tout monument qui se respecte, la bande à RZA a lancé depuis quelque temps une opération de ravalement sur le son « made in Shaolin ». Non sans quelques dissensions au sein du crew (voir les interviews de Raekwon après la sortie de 8th Diagrams).
8th Diagrams avait été justement un pas en avant dans le son RZA avec une tripoté de musicien au coté des rappeurs du Wu Tang pour un album qui au final aura laissé un gout mitigé au fan de la première heure. C’est donc avec surprise que l’on a appris la sortie de ce Chamber Music programmé seulement quelques mois plus tard.
Tout d’abord, rectifions d’emblée, cette album n’est pas un album du Wu Tang Clan mais un projet solo de RZA invitant des membres du WU et d’autres Mc’s prestigieux (Sean Price, Cormega, Havoc …)
RZA qui confirme par ailleurs ici la nouvelle direction prise par ces productions. Résolument tournée vers des morceaux joués par le groupe The Revelations, la production se veut néanmoins toujours aussi sombre. Un retour à la source qui cette fois devrait plaire au fan de longue date. De nombreux interludes tirés de films d’art martiaux et une ambiance comme seul le Wu peut en produire. La présence des musiciens renforçant encore un peu plus les ambiances oppressantes dévoilées morceaux après morceaux.
Flagrant sur des morceaux comme Sound of The Horns ou Radiant Jewels, cette présence peut aussi donner une allure plus chaude sur des morceaux comme I Wish you were here (dont le sample a déjà été utilise par Kayne).
Autre grande satisfaction, le retour en grande forme d’Inspectah Deck et de Raekwon qui sur ces mêmes « Sound of The Horns » et « Ill Figures » montrent qu’ils en ont encore sous le pied.
Au rang des déceptions, la petite prestation de Ghostface Killah et l’absence de Method Man et Gza qui à mon sens auraient donné une autre dimension à l’ensemble.
Au final cette album s’avère être plein de promesse. Des Mc’s retrouvés et un son en plein renouvellement.. On demande néanmoins à voir sur la durée car Chamber Music comporte pas moins de 7 interludes sur 11 titres. Un peu court pour se prononcer. On attendra pour se faire un avis définitif. Peut être pour le prochain album de Raekwon prévue le 11 Aout…
Q&Z