vendredi 24 septembre 2010

Los Angeles : Une introduction à Flying Lotus

Je l'ai déja écrit mais 2009 a sonné à mes oreilles comme un morne désert. Après le mirage Q-Tip fin 2008, mon enthousiasme est retombé aussi surement que la cote d'amour de l'équipe de France. Il faut se rendre à l'évidence, la traversé du désert du Hip Hop est ammené à durer.Néanmoins comme dans tous les déserts, certaines fleurs parviennent à éclore. C'est ce qui les rends encore plus précieuse. Flying Lotus est de cet espèce.


Après ce jeu de mot très mal emmené, resituons brièvement le personnage.
Flying Lotus est issue de la scène indépendante californiene, scène qui a vu emmerger ces dernières années une flopée de compositeurs/ producteurs aussi doué qu'inclassable. Ces artistes ont pour nom Deadalus, Nosaj Thing ou le Glitch Mob.Chacun a leur manière, ces artistes représentent le Hip Hop d'aujourd'hui.Une influence essentielle mais non suffisante. Une influence qui doit être nécessairement couplé à d'autres pour donner du sens à la musique.
Prenez Flying Lotus. On parle là d'un type capable de produire sur le dernier album du très estimé jazz singer Jose James, capable de réaliser des mixs electro/glitch de haute volée avec son pote Nosaj Thing ( disponible sur le site Brainfeeder.com) et de signer des productions et remixs hip hop sur les albums hip hop les plus cotés.

Tant de talent attire fatalement la lumière et de toute cette scène, Fly Lo est l'artiste le plus en vue. Ces sorties ont toutes été couronnées d'élogieuses critiques et le petit mais influent milieu nerdy en a fait son héros. Porté par le prestigieux label WARP, on peut parier que la hype autour du bonhomme n'est pas prête de retomber.
Cependant si le succès d'estime est incontestable, le succès auprès du grand public est lui plus hypothétique. Contrairement au artistes d'ED Banger ( pour ne citer qu'eux) qui privilégie une musique easy listning,sorte d'electro hop survitaminé, la musique de Flying Lotus est difficilement accesible même pour les plus auditeurs avertis.

Ainsi l'album Los Angeles sortie en 2008 a dans un premier temps débousolé les fans à la première écoute.Comme l'évoque cette chronique, on peut facilement se laisser décourager par le foisonnement de son que contient cet album. Flying Lotus y pousse ces expérimentations à un très haut degré et il est impossible d'integrer toutes les subtilités de ce bloc brut en quelques écoutes. Même l'objectif de ces quelques morceaux restent obscurs. Mais ou Flying Lotus veut-il en venir ?

Pour ma part, après deux mois d'écoutes désespérées, je m'appretais à m'avouer vaincu par le disque. Il allait vraisemblablement rejoindre la longue liste des oeuvres que je ne suis pas encore prêt à apprécier lorsque je suis tombé sur LA clé.
Le kit de montage Ikéa de ce Los Angeles. J'ai lu LA Story de James Frey.


Soyons clair, ce roman n'a rien d'exceptionel. Dans toute l'histoire de la littérature, il doit surement y avoir des centaines de romans sur la cités des anges dont d'immenses classiques qui échappe au champ de ma culture limitée.Cependant, ce L.A Story possède à mes yeux deux qualités. La première est d'être tombé dans mes mains au bon moment. La seconde est d'offrir au lecteur un aperçu de l'état d'esprit qui anime cette ville si particulière.
En effet, la plume de James Frey est semblable au highway de L.A. Elle se veut rapide mais est emcombré par toute une galerie de personnage qui se battent pour exister. Des personnages d'une extrème diversité qui néanmoins partage une même réalité. Tous sont habités par cette ville pour le meilleur et pour le pire. Ici, on passe du rêve au cauchemar, de l'ombre à la lumière et vice verca. Au fond il n'est question que de cela. Los Angeles est ce fil parcouru par quelques millions de funambules se demandant de quelles côtés ils vont basculer.
Ce sont ces funambules que nous décrit James Frey dans L.A Story et l'album de Flying Lotus en est la bande son. Ou vice verça peu importe.


Dans ces sons plus que saturés, je visualise ces immenses embouteillages qui encercle L.A. La saturation est parfois proche de la cacophonie. Insoutenable mais on se doit d'écouter jusqu'au bout car on ne sait jamais à quelle moment une nappe, une voix ou une boucle d'une harmonie folle viendra récompenser notre attente.
L'ambiance est lourde, pleine de menace comme cette ville où le pire arrive bien vite. Et puis, il y a ces instants de fulgurances plein de luminosité. Comme une star que l'on aperçoit brièvement sur Beverly Hills. Ombre et lumière.
On retrouve également une variété dans les compositions qui n'est pas sans rappeler les multiples personnages(et caractères) de James Frey. La très brillante chronique de l'Indie Rock Mag l'explique bien mieux que moi.

En couplant ma lecture et l'écoute du disque, je me suis rendu compte d'une chose. Je n'aime pas ce disque tout comme je n'aime pas Los Angeles. Pour moi, Los Angeles c'est Kobe Bryant avec la tenue des Lakers. Un mythe porté par un type géniale mais détestable.Une fascinante ville sans intêret où la petite parcelle de lumière fait oublier le chaos environnant.

En écoutant ce disque, on est comme ces milliers de gens qui débarquent à L.A à la poursuite de leurs rêves et de cette lumière. Nous aussi on la cherche cette foutue lumière, dans cette complexe construction sonore. Seulement Fly Lo la distille avec minutie et nous emmène là où il le souhaite. Dans les entrailles obscures, les ruelles tordues,les coins paumés. Dans la violence des gangs qui s'entretuent, dans l'ivresse et la légereté qu'offre cette ville, la drogue qui circule, le sexe omniprésent et ce bruit...
On plonge dans ce capharnaeum à la recherche de je ne sais quoi et ceux contre notre gré.Mais n'est ce pas là, la marque d'un grand artiste que d'aller contre la volonté de son auditeur et de lui imposer sa musique ?

dimanche 19 septembre 2010

Nasir Jones : Amour & Haine

J'ai rarement autant supporté un artiste que Nasir Jones.
Cela peut paraître étrange de commencer ce billet ainsi, mais la justification paraît necessaire. Dans mon panthéon rapologique, Nas tient une place à part.
Tout comme Eve, même s'il est beaucoup plus classe de citer Nasir Jones.
Une place à part car le premier album officiel que j'ai acheté avec mon propre argent était un album de Nas. Mon premier concert était également un concert de Nas et c'est surement là que ma passion pour le Hip Hop a pris corps.
Depuis,j'ai aligné srupuleusement tous les albums du prodige de Queensbridge.

Oui, je suis un fan absolu de Nasir Jones. Ou plutôt était.
Depuis l'escrocerie sans noms que constituait Street Disciple, je n'ai plus écouté un album de Nas en intégralité.Exception faite pour Distant Relatives, son dernier opus. C'est d'ailleurs cet album qui est à la source de ce billet.
Non pas que cet album soit différent des précedents, bien au contraire.
Je suis juste fatigué d'avoir à expliquer que c'est parce que j'aime Nas que je ne peux plus écouter ces albums.
Paradoxale n'est ce pas ?

Reprenons.
Je considère que la plupart des gens font une erreur quand il s'agit d'analyser la carrière de Nas. On se focalise volontiers sur Illmatic, LE classique par excellence.
La quintescence du rap new yorkais période Golden Age.
Tous les meilleurs producteurs new yorkais de l'époque au sommet de leur art. DJ Premier, Large Pro, Q-Tip, Pete Rock offrent à Nas un écrin dans lequel il brille de mille feux.
Car le jeune Mc (20 piges à l'époque) est fichtrement doué et s'annonce comme le nouveau Rakim. Un flow précis, des lyrics dangereux qui tranchent avec ceux de la concurrence. Cet album s'approche de l'album parfait.


Seulement voilà c'est le premier album du jeune Nasir et comme en foot, le plus dur est de confirmer.
Se sera fait avec l'album suivant intitulé sobrement " It was written".
Résolument plus pop, il s'éloigne de ce qui a fait le succès d'Illmatic comme le souligne déja la critique .
Il contient son lot de hit grand public " The Message" et " If i ruled the world " avec Lauryn hill.La plume elle, reste toujours présente. Elle le sera toujours. Nas entre donc au panthéon rapologique avec ces deux albums. Intéressant témoignage d'époque à ce sujet à visualiser ici



Tout a été dit sur ces deux albums et Internet fourmille d'articles de qualités à ce sujet. Seulement à mon sens, l'album qui illustre le mieux le personnage de Nasir Jones est Stillmatic. Deux albums après It was written.



Stillmatic est un tournant.
Sorti en 2001, il arrive après la traversée du desert de Nas entamée après la sortie de " I Am" et de "Nastradamus". Ces deux albums ont été des succès commerciaux (relatifs) et surtout des échecs artistiques. Suite à ces deux albums, la critique se fait plus virulente. Nas aurait cédé au sirène du " rap commercial" lui qui avec Illmatic était en quelque sorte considéré comme l'un des derniers gardiens du temple.
Sacrilège !
Après ces deux échecs, on croyait la carrière du bonhomme définitivement terminé.On pensait que Nas rejoindrait le club assez large des ex gloires du rap devenu has been. Demander à Rakim ce qu'il en pense. C'était sans compter sur l'aide involontaire de Jay-Z et ce Stillmatic.

Car dés l'intro, Nas fait taire les critiques. D'un bon quatrain en pleine gueule.

Aiyyo, the brother's "Stillmatic"
I crawled up out of that grave, wipin the dirt, cleanin my shirt
They thought I'd make another "Illmatic"
But it's always forward I'm movin
Never backwards stupid here's another classic


Voila qui donne le ton pour ce qui s'annonce être l'album de la revanche.L'album de l'explication pour un artiste que finalement certain n'auront jamais compris. Car cet album révèle toute les facettes de Nas. Celle d'un lyricist formidable et probablement un des meilleurs Mc's que New York ait enfanté. Mais également un MC au manque de leadership assez saissisant. Je m'appliquerai à démontrer cela au fur et à mesure que l'on épluchera cet album.

La piste suivant est la bombe Ether.
C'est le titre qui remet Nas dans le game. Si Nas est tout d'un coup sorti de son cimetière, c'est bien grâce à son beef avec Jay-Z pour la couronne de New-York.
Jay-Z est au sommet, la dynastie R.O.C a déja pris son envol.
Invonlontairement, Jay va remettre Nas dans le jeu en se proclamant King Of New York. S'ensuit un battle épique par disque interposé dont Nas sort gagnant(avis perso) grâce à ce titre juste explosif !



Détail assez surprenant, le producteur d'Ether n'est autre que Ron Brownz. Le même qui jouera de l'auto-tune avec Busta sur Arab Money et avec Jim Jones sur Pop Champagne. Comme quoi...
La piste suivante est l'excellent Got Ur Self A... produit par MghZ. Ce morceau devrait être le niveau standard où devrait évoluer un MC du niveau de Nas. Une bonne prod simple à souhait et Nas qui se lache dans un égo-trip bien senti.

My, first album had no famous guest appearances
The outcome: I'm crowned the best lyricist
Many years on this professional level
Why would you question who's better? The world is still mine
Tattoos real with "God's Son" across the belly
The boss of rap, you saw me in "Belly" with thoughts like that
To take it back to Africa, I did it with Biggie
Me and Tupac were soldiers of the same struggle


Les trois morceaux qui suivent illustrent à merveille ce que beaucoup considèrent comme le syndrome Nas. Des productions qui n'ont absolument rien d'extraordinaire mais portées par le talent de l'artiste au micro. Smokin' parle de l'un des thèmes de prédilection de Nas.
You're Da Man évoque sa période creuse avec un recul et un lyricisme certain et Rewind relate une histoire à l'envers à la façon d'un Christopher Nolan. Si le talent est là donc, les productions manquent cruellement d'imagination. Large Professor qui produit Rewind et You're Da man n'est plus le maitre qu'il était jadis et Nas à la production n'a jamais été une foudre de guerre.

Après ces moments creux, on arrive à la pierre angulaire de l'album. Le morceau assez génial que cache cet album sous estimé.
One Mic est un manifeste de grande valeur qui renvoit inévitablement au grand classique qu'est One Love présent sur Illmatic.
Ce morceau est intense, profond. On sent que Nas y livre une grande part de lui même et bien sur la qualité lyricale est toujours au rendez vous. mais jugez plutôt par vous même.



Viennent ensuite 2nd Childhood et Destroy & Rebuild.
2nd childhood reprend la fameuse combinaison magique.Entendez par là, Nas au Mic et Primo à la production.
Sans être flamboyant, cette combinaison est toujours efficace. Un peu comme le jeu de Tim Duncan au poste bas voyez vous. Et on la retrouve dans tous les albums de Nas jusqu'à ce Stillmatic. Immuable on vous dit!





Destroy & Rebuild est une scène de fusillade ou Nas règle ses comptes avec bon nombre de ces collégues du Queens.Prodigy, Cormega, Nature... Ils en prennent plus ou moins tous pour leur grade sur ce morceau. Beaucoup moins intense que Ether mais intéressant tout de même.

Partie 2 à venir ...

vendredi 17 septembre 2010

Aloe Blacc is back !

C'est un véritable scandale, que dis-je un véritable sacrilège!
Le nouvel album d'Aloe Blacc est sortie le 14 Septembre et je n'en ai pas parlé. Pire, j'ai laissé passer le deuxième extrait de ce très attendu Good Thing. Shame on me pour paraphraser l'amie Ophélie.

D'autant que l'extrait en question est magnifique!Sublime!Génialissime!
En bref,c'est du Aloe Blacc dans le texte. On avait déja eu droit à un I Need A Dollar pour nous mettre dans l'ambiance.Puis à un avant gout de l'album lors de la Block Party de Common Diesel.Ce second extrait intitulé Femme Fatale confirme l'impression générale,cet album sera soul à souhait et risque de froisser quelques oreilles.



Vous l'avez surement remarqué, ce titre est une reprise du Femme Fatale de Velvet Underground & Nico.
Ce titre (et l'album) est un véritable classique donc l'exercice s'annoncait plus que périlleux.
Force est de constater qu'Aloe s'en sort haut la main.
Pour ne pas tomber dans le prosélytisme aveugle, je poste la version en question.
A partir de là, comme dirait Arlette Chabot c'est à vous de juger!



Zayyad

jeudi 16 septembre 2010

Lait Noir et Pharaon !

Les fins d'années sont toujours l'occasion de sorties plus ou moins intéressantes. En cette rentrée, deux focus sur deux albums qui s'annoncent prometteurs ou tout du moins que l'on attend avec une certaine impatience.

Le premier devrait être dans les bacs au moment où j'écris ces lignes. On suit particulièrement l'artiste en question depuis qu'il a tout déglingué sur son passage avec l'album "Tronic". Vous l'avez compris, je parle bien évidemment de Black Milk.Le nouveau producteur prodige from Detroit arrive avec un album intitulé en toute modestie "Album of The Year". On espère y retrouver la formule gagnante de Tronic à savoir des drums complétements débridés et une énergie salvatrice qui nous avait fait jumper sur cet album. A l'écoute des extraits, on est en droit de se dire que l'on ne sera pas décu.



De plus, Black Milk sera de passage à Paris le 27 Octobre à l'Elysée Montmartre. Ceux qui l'on déja vu sur scène pourront en témoigner,Monsieur Milk n'est pas du genre pantouflard quand il se trouve sur une scène. Alors au lieu de claquer des tunes dans des concerts prohibitifs et assez quelquonque (ai-je citer Doom ?), tenter l'expérience d'un real Hip Hop show comme dirait Monsieur KRS...

L'autre artiste dont je voulais parler dans ce billet est lui aussi une bête de scène. C'est d'ailleurs un des meilleurs flows de l'histoire du rap. Avis personnel bien évidemment mais je pense que beaucoup seront d'accord sur ce point. Le bonhomme est assez discret même si un album sorti en 2007 annonce un retour sur le devant de la scène.Malheuresement, cet album nommé "Desire" fut en demi teinte. Bon là vous avez peut être pas compris mais je parle de Pharoahe Monch.

Outre son nom qui est une torture pour le dyslexique du clavier que je suis, l'ami Monch revient avec un album prévu pour la fin Octobre. Et c'est toujours une bonne nouvelle. L'extrait qui suit est produit par l'ami Diamond D. Un autre revenant qu'il me ferait plaisir de retrouver à son top niveau. Peut être pour la fin Octobre ?



Zayyad

lundi 13 septembre 2010

Souvenirs de vacances !

Putain de rentré !
C'est l'expression qui court sur 60 millions de lèvres en ce début Septembre. Face à la sinistrose ambiante, la tentation est grande de repartir sur nos anciens lieux de villégiatures. Ah, que la vie était belle alors !

Devant l'improbabilité d'un tel come back, il ne reste plus qu'à se réfugier dans les souvenirs de vacances.Les miens sont foncièrement insolites. Un mélange d'obscurs galères et de rencontres parfois pathétiques mais toujours inoubliables. Il faut dire que l'Inde est propice à ce genre d'envoutement. De toutes ces rencontres, j'en garderai deux calées au fond de mon crane.

La première est celle du plus indien des B-Boy que je connaisse, j'ai nommé le très grand Lalit!
Merci de m'avoir rappelé que le Hip Hop est une communauté certes imparfaite mais une communauté tout de même. On a beau se trouver dans un des coins les plus paumés de l'inde, Real recognize Real comme disent les ricains. Je me rappellerais de ces sessions d'écoute sur système délabré entre deux sons made in Bollywood.Surtout merci pour m'avoir fait découvrir ce super groupe qu'est RF et ce non moins superbe hommage à J Dilla.




Un énième tribute rendu au génie de Detroit me direz-vous sauf que celui-là prend une tout autre dimension. Il reprend les bases du célèbre Runnin' composé par Dilla pour The Pharcyde avec une formation accoustique. Et c'est diablement bien fait. Pour l'avoir écouté, le 7' de RF est du même tonneau mais est limité à 500 exemplaires seulement!


La deuxième rencontre marquante a été ma rencontre avec Serge Gainsbourg. Une violente baffe que je me suis prise en pleine poire. Et je peux vous dire que je n'y étais pas préparé. Bien sur, je savais que Gainsbourg était incontournable. Mais en écoutant son oeuvre en intégralité, j'ai pris la pleine mesure de son génie. Composition de folie avec des boucles somptueuses à foison [un plaisir pour digger sampler], un vrai talent d'écriture, des albums concepts en veux-tu en voilà...
Définitivement, j'en reparlerai quand je m'en serais remis mais en attendant, petit souvenir rétro avec ce morceau qui à mon sens, contient toutes les qualités précitées.



Une chronique de l'album démentiel qu'est l'Homme à la tête de chou est à venir ainsi qu'une relecture avisée de Louis Ferdinand Céline et du positivisme d'Auguste Comte. Dédicacé à qui de droit!



Zayyad