Comment ça ?! Du rock sur Bordel Inc® !? Et oui chez Bordel Inc, on ne s’impose aucune barrière, surtout quand c’est pour aller à la rencontre d'un album de cette qualité.
Venu tout droit de Bellingham, dans l'état du Washington, nos petits gars de Death Cab for Cutie (nom barbare par excellence pour lequel on évitera le périlleux exercice de la traduction) n’en sont pas à leur premier coup d’essai quand paraît le dénommé Transatlanticism.
L’album alterne ballades rock (plutôt réussies) et titres beaucoup plus incisifs qui font la part belle au son tranché des guitares. La force de cet album réside essentiellement dans le fait que son niveau global ne baisse pas d’un poil tout au long des 11 titres qui le composent.
Les compositions du groupe bénéficient du talent de Ben Gibbrard, parolier et chanteur du groupe qui n’a vraiment pas son pareil pour nous faire ressentir ses émotions. Les principaux thèmes abordés tournent bien sûr autour de l’amour, où tension, mélancolie et romantisme s' entremêlent. Dans ces registres, la plume et la voix de du frontman de DCFC excellent, pour ne pas dire enchantent.
Musicalement, l’album est également très réussi. Chaque chanson possède une mélodie et une structure propre où rien n’est laissé au hasard (oui on entend la basse !!).
Dès l’introduction, le groupe ne perd pas de temps et rentre directement dans le vif du sujet avec le très explosif The New Year, où les guitares se déchaînent dans un océan d’intensité. Voila un titre qui donne envie de commencer l'année sous les meilleurs auspices.
Après une entrée en matière réussie, on change de registre avec deux ballades très simples mais très efficaces, Lightness et Title and Registration, où le calme et la sérénité prédominent. Par la suite, l’album s’emballe avec les très entêtants Expo 86, Sound Of Settling ou encore We Looked Like Giants.
Mais c’est réellement au cœur de l’album que celui-ci prend toute sa splendeur, avec les deux meilleures chansons.
Comment rester insensible face à Tiny vessel, qui commence comme une ballade avant que le rythme s’emballe avec un déchainement de guitare?
Comment rester insensible face à Transatlanticism, chanson magnifique, sortant du formatage habituel (presque 8 minutes) et émouvante à souhait grâce à une mélodie extrêmement soignée.
L’album s’achève sur une superbe ballade acoustique, le très intimiste A lack of color, qui résume selon moi très bien ce qu’est Death Cab for Cutie : simplicité et émotion !
Bref un bon album que l’on prend plaisir à écouter et réécouter pendant nos petits moments de mélancolie !
Bouesso
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