Comment ça le rap c’était mieux avant !?
Je vois beaucoup d’ignares porter ce tee-shirt sans pour autant maîtriser les deux périodes afin de vraiment pouvoir dire qu'effectivement, c’est le cas…
Attention! Je ne me déclare pas pour autant ô grand maître du HH! Je suis un simple amateur qui porte son regard sur la chose.
La musique HH se doit d’évoluer dans le bon sens…
Cela passe comme dans toute entreprise par des produits vedettes, des produits "vache à lait", des produits pour marché de niche et donc un département Recherche & Développement, digne de ce nom pour tirer le tout vers le haut.
Je comprends que l’ancien temps soit très souvent perçu (à juste titre) comme LA référence face au délabrement de la scène hiphop émergente (produits vedettes).
Je vois beaucoup d’ignares porter ce tee-shirt sans pour autant maîtriser les deux périodes afin de vraiment pouvoir dire qu'effectivement, c’est le cas…
Attention! Je ne me déclare pas pour autant ô grand maître du HH! Je suis un simple amateur qui porte son regard sur la chose.
La musique HH se doit d’évoluer dans le bon sens…
Cela passe comme dans toute entreprise par des produits vedettes, des produits "vache à lait", des produits pour marché de niche et donc un département Recherche & Développement, digne de ce nom pour tirer le tout vers le haut.
Je comprends que l’ancien temps soit très souvent perçu (à juste titre) comme LA référence face au délabrement de la scène hiphop émergente (produits vedettes).
Bien qu’on compte nombre des reliquats de mauvais stéréotypes dans le rap mainstream, la scène underground est plus intéressante que jamais grâce à bien des circonstances…
Etat des lieux :
-Le Web a changé la vie de bien d’entre nous et le Hiphop n’a pas dérogé à la déferlante. La chose qu’on peut lui reconnaître c’est qu’il permet à beaucoup de se créer une culture musicale (pour la hype, par plaisir, pour produire ou pour rien)…
=> Merci les plateformes de téléchargement – Wikipédia – blogs - MTV Yo! (je rigole, R.I.P).
-Il était dans le passé bien plus facile de vivre de sons de bonne facture car le marché était plus petit et les revenus plus importants (CD, Vinyle). La dématérialisation du support musical a donc nui à un combo son de qualité/gains financiers. Les majors, chaînes TV, magazines HH (RIP) peinent à dégager des bonnes marges sur la numérisation de la musique ou sur la vente de leur espace publicitaire. Par conséquent, elle va chercher à viser plus large avec un produit qui a fait ses preuves par le passé et qui peut se démocratiser sans regarder des sous-genres à valeur ajoutée.
Exemples : Little Brother qui se fait censurer son énorme Lovin' It en 2005 sur BET ou sous-noté dans Benzino et the Source (presque R.I.P.). The Boondocks, série made in Adult Swim évoque le thème dans cet épisode entre autres (Riley Wuz Here)
-Les maisons de disque effectuaient un tri plus qualitatif dans le passé, c’est à nous de le faire pour retrouver pléthore de bons artistes selon nos critères musicaux. D’ailleurs, 2009 n’est pas un aussi mauvais cru que certains peuvent le penser, car les classiques instantanés sont bien plus rares mais certaines galettes (produits pour un marché de niche) tendent à se bonifier avec le temps… (Mr. Z, I see you)
-Tout comme en littérature ou d’autres domaines, la globalisation nous conduit à ne plus pouvoir maîtriser une scène contemporaine dans son intégralité. Mésestimer l’état actuel de la scène hiphop sans vraiment ‘digger’ les sons est donc une erreur. Nous avons une overview grâce au Net (évoqué plus haut) sur la Golden Age. Une sélection est sciemment faite vers les bons directement, tout en oubliant les mauvais produits "vedette" qui ont pu cartonner (MC Hammer, Vanilla Ice)…
Etat des lieux :
-Le Web a changé la vie de bien d’entre nous et le Hiphop n’a pas dérogé à la déferlante. La chose qu’on peut lui reconnaître c’est qu’il permet à beaucoup de se créer une culture musicale (pour la hype, par plaisir, pour produire ou pour rien)…
=> Merci les plateformes de téléchargement – Wikipédia – blogs - MTV Yo! (je rigole, R.I.P).
-Il était dans le passé bien plus facile de vivre de sons de bonne facture car le marché était plus petit et les revenus plus importants (CD, Vinyle). La dématérialisation du support musical a donc nui à un combo son de qualité/gains financiers. Les majors, chaînes TV, magazines HH (RIP) peinent à dégager des bonnes marges sur la numérisation de la musique ou sur la vente de leur espace publicitaire. Par conséquent, elle va chercher à viser plus large avec un produit qui a fait ses preuves par le passé et qui peut se démocratiser sans regarder des sous-genres à valeur ajoutée.
Exemples : Little Brother qui se fait censurer son énorme Lovin' It en 2005 sur BET ou sous-noté dans Benzino et the Source (presque R.I.P.). The Boondocks, série made in Adult Swim évoque le thème dans cet épisode entre autres (Riley Wuz Here)
-Les maisons de disque effectuaient un tri plus qualitatif dans le passé, c’est à nous de le faire pour retrouver pléthore de bons artistes selon nos critères musicaux. D’ailleurs, 2009 n’est pas un aussi mauvais cru que certains peuvent le penser, car les classiques instantanés sont bien plus rares mais certaines galettes (produits pour un marché de niche) tendent à se bonifier avec le temps… (Mr. Z, I see you)
-Tout comme en littérature ou d’autres domaines, la globalisation nous conduit à ne plus pouvoir maîtriser une scène contemporaine dans son intégralité. Mésestimer l’état actuel de la scène hiphop sans vraiment ‘digger’ les sons est donc une erreur. Nous avons une overview grâce au Net (évoqué plus haut) sur la Golden Age. Une sélection est sciemment faite vers les bons directement, tout en oubliant les mauvais produits "vedette" qui ont pu cartonner (MC Hammer, Vanilla Ice)…
[ Aparté : Je ne vois pas l’intérêt du faire du N.W.A. en 2010… groupe West Side qui a (inconsciemment) fait très mal pendant cette période adulée ; le trafic des stéréotypes et les relans de gangsta rap standardisés qui font tant de mal à la perception des minorités en France et ailleurs. ]
Sachant que les ventes fléchissent, le HH listener est parti pour bouffer du son de moins en moins conscient et/ou transgressif en allumant la télé ou la radio -> plus le droit de parler quand on fait plus de sous, logique !
-La technologie disponible: il est désormais simple de créer sans pour autant avoir été formé à des outils compliqués (instruments ou solfège). D’où l’arrivée de profanes ne cherchant non pas à produire un son unique mais reproduire une tendance sans réel souci de qualité d’innovation. Les samples ne sont plus à la mode (quand NY et/ou LA dominaient le game), les beats minimalistes sudistes ayant pris le dessus. Sampler coûtait cher aux Biz Markie/KRS-One/ATCQ (Lou Reed et ses déclarations étranges), etc. mais maintenant les prix sont encore plus durs pour une musique qui rapporte bien moins (article très intéressant bien qu'ancien à ce sujet Is Sampling Dead ? par Matthew Newton).
-Les enjeux financiers ont pris le dessus depuis l’explosion de la scène musicale. Ce qui rend difficile le succès et met une pression supplémentaire de standard (cf. article sur le HH fr) à ceux qui veulent vivre de ce métier. Le single devenu le revenu numéro 1 (Ringtones/iTunes), l’album est bien moins soigné: Soulja Boy et son Crank That est l’exemple type. Cependant, des anciens sont encore là pour apporter cette touche de transition et d’autres prennent la relève avec succès.
Certes, je crois que la reconnaissance des paires est importante dans le métier mais celui qui lie cela à une touche de créativité et de succès gagne vraiment mon respect (OutKast, je pense à vous spontanément). M.I.A. ou Gnarls Barkley l’ont réussi aussi http://www.youtube.com/watch?v=fN4sQPz07ZY
-La technologie disponible: il est désormais simple de créer sans pour autant avoir été formé à des outils compliqués (instruments ou solfège). D’où l’arrivée de profanes ne cherchant non pas à produire un son unique mais reproduire une tendance sans réel souci de qualité d’innovation. Les samples ne sont plus à la mode (quand NY et/ou LA dominaient le game), les beats minimalistes sudistes ayant pris le dessus. Sampler coûtait cher aux Biz Markie/KRS-One/ATCQ (Lou Reed et ses déclarations étranges), etc. mais maintenant les prix sont encore plus durs pour une musique qui rapporte bien moins (article très intéressant bien qu'ancien à ce sujet Is Sampling Dead ? par Matthew Newton).
-Les enjeux financiers ont pris le dessus depuis l’explosion de la scène musicale. Ce qui rend difficile le succès et met une pression supplémentaire de standard (cf. article sur le HH fr) à ceux qui veulent vivre de ce métier. Le single devenu le revenu numéro 1 (Ringtones/iTunes), l’album est bien moins soigné: Soulja Boy et son Crank That est l’exemple type. Cependant, des anciens sont encore là pour apporter cette touche de transition et d’autres prennent la relève avec succès.
Certes, je crois que la reconnaissance des paires est importante dans le métier mais celui qui lie cela à une touche de créativité et de succès gagne vraiment mon respect (OutKast, je pense à vous spontanément). M.I.A. ou Gnarls Barkley l’ont réussi aussi http://www.youtube.com/watch?v=fN4sQPz07ZY
Ah ce Cee-Lo
non ce Cee-Lo, voire ce Cee-Lo :
non ce Cee-Lo, voire ce Cee-Lo :
Cela ne reste qu’une minorité, malheureusement.
Je reconnais que les succès de groupements talentueux par ex Soulquarians, D.I.T.C. ou Native Tongues reconnus par le public et le marché sont quasi révolus mais de très bonshommes sont dignes de sauver ce HH en tant que stars. Ex : Lupe Fiasco :
-> J’parle plus de la scène US évidemment, le fr étant dans de beaux draps.
Jay-Z (produit "vache à lait") fait autre chose, dur de lui reprocher ça. Blueprint 3 n’est pas un album que j’apprécie, mais il est un moyen d’introduire le hiphop à d’autres et pourquoi pas pousser certains à mieux connaître le mouvement vu la facilité pour se créer une culture (cf. ci-dessus). Son passage à Glastonbury aussi.
Je repense au clash 50 Cent / Kanye West ou le récent retour d’Eminem. Ces événements redonnent de l’intérêt aux consommateurs et de l’engouement à un mouvement qui se distingue encore trop dans la catégorie faits divers (Lil’ Wayne, T.I., Gucci Mane).
Conclusion :
Le HH était certainement mieux avant, mais je crois qu’il est important de ne pas dénigrer globalement ce dernier actuellement. La scène est bien plus diversifiée et ouverte que dans le passé. Nous avons juste à prendre un peu plus de temps pour le constater…
Avec une scène alternative aussi dense et installée dans le paysage musical, il ne manque plus qu’aux produits 'vache à lait' de rivaliser d’ingéniosité pour vendre/créer avec une externalité positive sur les produits 'vedette'.
À la fin des 90s; le HH était le premier vendeur de disques aux US, y a pas à dire le HH se mettait bien avant…
Conclusion :
Le HH était certainement mieux avant, mais je crois qu’il est important de ne pas dénigrer globalement ce dernier actuellement. La scène est bien plus diversifiée et ouverte que dans le passé. Nous avons juste à prendre un peu plus de temps pour le constater…
Avec une scène alternative aussi dense et installée dans le paysage musical, il ne manque plus qu’aux produits 'vache à lait' de rivaliser d’ingéniosité pour vendre/créer avec une externalité positive sur les produits 'vedette'.
À la fin des 90s; le HH était le premier vendeur de disques aux US, y a pas à dire le HH se mettait bien avant…
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