mercredi 12 janvier 2011

Agenda : Brassens @ Cité de la Musique


Rien de mieux pour commencer une journée que d'apprendre une bonne nouvelle.
Alors si je vous disais qu'après la somptueuse exposition de l'an dernier sur Miles Davis, la cité de la musique prépare une exposition du même ordre sur Georges Brassens ?

Là, vous me direz peut être oui et alors ?
Malheuresement bien moins "sexy" qu'un Miles Davis star planétaire du jazz, Brassens n'évoque plus que l'image d'un chanteur d'un autre temps.
Brassens, c'est des chansons apprises au collège(ah les cours de musique) ou des chansons d'émissions de variétés qui nous semblent familières mais démodés.
Et pourtant! Pour avoir rattrapé mon ignorance sur la musique du Monsieur cet été, je peux vous assurer qu'en terme d'actualité et d'engagement, Brassens n'a rien à envier à nos rappeurs d'aujourd'hui.

En plus d'un musicalité et d'une virtuosité d'écriture absolument IM-COM-PA-RABLE, Brassens a toujours fait preuve d'une certaine tendresse pour "l'élite du pavé" très présente dans ces textes.
Il faut avouer que parler de la rue en ces termes est autrement plus délicat que d'évoquer "le ter ter" cher à Morsay.
Prenons pour exemple "Le Bistrot" qui est une de mes chansons favorites parce qu'elles illustrent bien les qualités que j'évoquais précedement.




Mettre en lumière cet aspect de Brassens tombé un peu dans l'oubli, c'est l'objectif avoué de cette exposition :

"Qui ne connaît pas Brassens ? Tout le monde a chantonné un jour l’une de ses chansons : Le Gorille, Les Amoureux des bancs publics, Auprès de mon arbre et bien d’autres. L’homme est installé dans la mémoire collective avec l’image parfois consensuelle du père tranquille que l’on chante en famille au coin du feu ou celle de l’ami qui nous rassure.

Il est temps de redécouvrir que derrière la figure fleurant bon la France d’antan, se cache un individu rare, hautement lettré, fin connaisseur des grandes figures de la poésie française, et aussi un formidable musicien pétri du swing et amoureux de Charles Trenet ; un libertaire qui choisira une voie individuelle plutôt que les combats collectifs, sans renier ses convictions, s’opposant à la guerre, à la morale bien-pensante ou à l’arbitraire de la justice et de la police ; une force tranquille, inébranlable dans le tourbillon du succès, qui n’a jamais suivi que sa petite musique intérieure"


Pour info, on retrouvera notamment Joan Sfar, auteur de son état mais aussi réalisateur du dernier biopic sur Gainsbourg en tant que commissionaire de cette expo'. Cela laisse augurer de belles choses quand à l'agencement de l'exposition.Vivement Mars 2011...

Les infos sur l'expo sont disponibles sur le site de la Cité de la musique

Zayyad

PS: Merci Coline pour l'information.

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